LA LIVRAISON à DOMICILE DE BOUTEILLES DE GAZ

4 fév 2019   

Auteur : Gazissimo Rédaction

Énergie GPL : sa place dans la COP 21

Au cœur de toutes les attentions début décembre, la COP21 était l’évènement phare de cette fin d’année 2015. Parmi toutes les questions écologiques qui ont été abordées durant cette quinzaine, les GPL (gaz de pétrole liquéfié) a su trouver sa place. Quelle était alors le rôle du GPL dans cette COP21 ?

 

Les enjeux du GPL

Lors de ce grand rassemblement le GPL a voulu se positionner comme une solution d’avenir, facile à adopter pour une mobilité durable. En opposition à des énergies plus polluantes telles que le gazole ou le sans plomb, le GPL est une solution plus écologique et respectueuse de l’environnement. En effet, ce gaz émet moins de CO2, très peu de Nox (gaz irritants qui pénètrent dans les ramifications les plus fines des voies respiratoires) ou de particules alors que ces polluants sont responsables de la pollution de l’air et de certaines maladies respiratoires. Pour toutes ces raisons le GPL est reconnu comme un carburant de remplacement par l’Union Européenne. Disponible facilement et plus économique, il s’agit d’une solution extrêmement crédible - au regard de ses performances - pour diminuer la pollution des villes en prenant une place grandissante dans le parc automobile. En 2016 arrivera également le BioGPL d’origine renouvelable qui apportera un avantage de plus à ce carburant en matière de réduction de pollution et d’émissions de CO2.

 

Ses résultats

Malgré des avantages prometteurs tels que son faible prix et une pollution en baisse, le GPL pâtit d’une mauvaise réputation notamment liée aux inquiétudes des consommateurs concernant les risques les d’explosions. Il y a également un manque d’infrastructures indispensables à la mise en place du GPL dans le parc automobile, peu d’incitations de la part des pouvoirs publics à l’achat de voitures équipées de ce dispositif et pour finir peu de modèles proposés par les distributeurs aux consommateurs. En 2009 le gouvernement avait pourtant octroyé une prime spécifique de 2000€ pour l’achat de véhicules GPL donnant un coup de boost aux immatriculations de ces véhicules passant de 2600 en 2008 à 25 000 l’année suivante puis 75 500 en 2010. Malheureusement trop couteuse pour les finances publiques cette mesure est abandonnée brutalement fin 2010. Depuis la part des véhicules GPL dans le parc automobile français n’a guère évolué.

 

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